14 Jours de Méditations

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 Jour 1 – Le Détachement

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Tant que je reste attaché au voile de l’illusion ou « maya », ma conscience se perd et je crée par le mental à l’infini des mondes qui n’existent pas, mais auxquels je finis par croire. En m’attachant à ces mondes illusoires, j’oublie le caractère impermanent de tout ce qui constitue cet univers. Alors, dans ma folie, j’essaye de tout figer. Ce qui est non seulement impossible, mais dangereux émotionnellement. Comprendre que cet attachement aux choses, aux gens et aux situations amène tôt ou tard des flots de souffrances, est un des piliers de l’éveil de conscience. Et comprendre que de ne pas être attachés me permet d’Aimer vraiment, est le pilier de l’ouverture de cœur. 

J’apprends donc progressivement à me détacher de cette illusion en observant le monde réel qui se révèle à moi dans le moment présent. Je me contente d’observer sans juger, sans déformer, sans anticiper. Mon mental n’invente rien, il ne peut que déformer ce qu’il a déjà stocké dans sa mémoire. Il déforme le connu. D’où l’importance que j’apprenne à discerner l’illusion de la réalité. Car ma mémoire a enregistré des informations qui ne reflètent pas La réalité, mais Ma réalité. Cette réalité est empreinte d’émotions qui déforment ce que je perçois.

Jour 2 – L’Acceptation

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Dans notre vie, beaucoup Evènements plus ou moins heureux vont survenir. Certains créent de véritables chocs psychologiques ou émotionnels, comme la mort d’un être cher. Nous avons une tendance naturelle à les repousser, à les nier, à les refouler dans l’inconscient, à nous révolter. Ces phases émotionnelles de deuil (chagrin, révolte, colère, désir de vengeance, etc…) doivent être des transitions les plus courtes possibles par rapport à la juste acceptation nécessaire. 

Plus tôt l’acceptation aura lieu, plus tôt les souffrances cesseront. Ce qui est fait est fait, ce qui est arrivé est arrivé. Le nier, pleurer, se lamenter, souffrir, refouler, tout cela ne changera rien à ce qui s’est passé. Accepter instantanément Evènement, dans l’instant présent, est la seule façon saine de vivre l’événement.

Il s’agit pour moi d’observer le plus objectivement possible les faits, sans les juger, en me détachant le plus rapidement des émotions qui sont nées de l’événement. Cependant, j’accueille ces émotions car elles ne sont pas là par hasard. Elles font partie intégrante de mon expérience dans cet espace-temps, elles sont utiles à mon éveil. Les ressentir est donc enrichissant pour moi. Mais m’y attacher est dangereux. Toute la difficulté est là. Ressentir, accepter, se détacher.

Jours 3 – La déculpabilisation

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La culpabilité est un mal qui me ronge de l’intérieur, elle crée en moi découragement, désespoir et dévalorisation. La culpabilité détruit mon pouvoir divin de création. Elle détruit tout effort de valorisation et de confiance en moi. Les mondes que je créé par ma culpabilité sont emplis des démons de ma peur qui m’entraînent vers la mort. Pas la mort physique, mais la mort de l’âme qui ne peut plus agir et se trouve paralysée. Il n’y a pas de péché et pas plus que de sainteté pour les hommes. Juste des expériences qu’il faut que je vive et ressente pour évoluer.

« Je suis venu enlever le péché du monde » dit l’Agneau de Dieu. Jésus exprime la miséricorde Divine. Ceci signifie que dans la réalité, je ne pêche pas mais j’expérimente. L’énergie répond par des conséquences directement liées à mes actes, et c’est donc de cette façon que je dois discerner le chemin à emprunter pour m’éveiller. Introduire de la culpabilité dans ce processus est inutile et surtout dommageable. C’est inutile car je n’ai pas besoin d’elle pour corriger mes actes. C’est dommageable car cela me fait perdre mes forces et mon discernement. La culpabilité fait donc partie de la stratégie diabolique qui consiste à me maintenir en état d’esclavage. Je dois à tout prix retrouver ma Divinité en chassant la culpabilité de ma vie. Accepter mes actes, mes pensées, mes erreurs sans les juger, mais les corriger par mon discernement dès que je les conscientise.

Jour 4 – L’Unité

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Tout est en Tout. Et je suis un Tout en moi-même. Cela signifie que mes sens ne perçoivent que les reflets des miroirs de l’inconscient qui se projettent à l’infini de l’extérieur vers l’intérieur, et de l’intérieur vers l’extérieur. Ma conscience doit alors savoir discerner ce qui est illusion et ce qui est réalité. Me sentir séparé de tout ce qui m’entoure est donc un leurre, une illusion que mon mental essaye de concrétiser en matérialisant des mondes qui n’existent pas, mais auxquels il s’attache et cherche à s’identifier pour exister indépendamment du Tout. En faisant cela mon ego va à l’encontre des lois universelles. Il déstabilise ainsi mon équilibre énergétique ce qui provoque des situations et des événements que je vais devoir vivre et ensuite conscientiser. Ce jeu de balancier fait partie de mon éveil. Je dois donc être assez vigilant –conscient- pour ne pas m’attacher à ce qui est illusion.

Car ce comportement est aussi la principale source de ma souffrance. En ce sens, ma souffrance est une alerte qui me permet de corriger ma trajectoire. Ce comportement tourné vers moi (égocentré) me maintient enfermé dans les affres de cette dimension terrestre, dans maya. A l’inverse, sortir de ce piège mental, se libérer du pouvoir de mon ego, est la clé du salut enseigné par tous les messagers de Dieu. Lorsque je me sens connecté et uni au Tout, j’ai soudain le sentiment d’être un maillon d’une puissance infinie. Certes, un maillon insignifiant, mais un maillon indispensable puisqu’il fait partie du Tout. Un maillon vivant au service de l’évolution du tout dans l’Unité du tout. A la fois rien et Tout.

Jour 5 – L’égalité

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J’imagine une prairie magnifique. Au milieu un gigantesque chêne de 500 ans. Splendide. Majestueux. Tout autour de l’arbre, de jeunes pousses, des roseaux, des plantes diverses, de l’herbe… Comment puis-je dire ce qui est le plus beau ? Comment puis-je dissocier ou séparer le brin d’herbe du chêne ? La comparaison est un besoin de mon ego. Un outil qu’il utilise pour définir les limites de son existence. Et c’est bien de limites dont on parle lorsqu’on parle de l’ego. La naissance et la mort du corps physique auquel j’ai pu m’assimiler marquent les bornes spatio-temporelles de mon existence, dans la conscience de l’ego. L’illusion que tout est séparé est un fantasme mental qui est la base de son pouvoir. 

L’égalité va donc dans le sens contraire. Et c’est pour ça que mon ego lutte en moi. Pour garder le pouvoir. Il remplace l’intuition issue de mon être intérieur, par l’impulsion. La comparaison divise les hommes, les sépare de façon illusoire et irréaliste. Alors que l’égalité est une des composantes essentielles de l’Amour inconditionnel. L’égalité uni les hommes en rétablissant la vérité universelle que nous sommes tous égaux. En me sentant égal à l’autre et à toute chose, ni au-dessus, ni en dessous, je peux enfin éprouver ce qu’est la vraie compassion. Je me sens uni et relié au tout, interdépendant et interconnecté à tout ce qui vit. Je peux agir dans l’Amour libéré du pouvoir de l’ego.

Jour 6 – L’Humilité

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Je cherche quelle peut être ma place dans ce Monde. Je cherche toujours à « faire », à jouer un rôle, accomplir une mission, laisser une trace. Ou plus simplement à exister.Mais ma place n’est pas un lieu, ni une œuvre réalisée. Ma place est représentée par la Vie. Par Ma vie. Mon incarnation est ma place. Cela ne semble pas être grand-chose. Et c’est vrai. Cette place est insignifiante dans l’univers. Mais sans elle, l’univers ne serait pas l’univers. C’est donc une place à la fois insignifiante et indispensable. Cette conscience est celle de l’humilité. Je ne suis pas là pour faire quoi que ce soit. Encore moins pour changer le monde ou les gens. Je n’ai rien à améliorer ou à changer car tout est à sa place. Tout est parfait. Et donc je suis parfait et à ma place. Car qui a le pouvoir de décréter ce qui est imparfait ? Ce que Dieu crée est parfait. Ce que crée l’ego est imparfait. Mais il ne s’agit pas là de morale. Il ne s’agit pas de dire ce qui est bien ou mal. Il s’agit de comprendre que je me suis incarné pour « être » et non pour « faire » (encore moins pour « avoir »).

Dieu me donne ce qu’il me faut pour être ce que je suis dans ce monde. Il me donne les moyens d’être et donc de vivre en conscience dans l’instant présent et en toute simplicité qui je suis. J’ai donc le choix d’être qui je suis ou, au contraire comme me le propose mon ego, d’essayer d’être quelqu’un d’autre, qui vit d’autres choses dans d’autres mondes, à la recherche d’un autre bonheur illusoire.

Jour 7 – Le Don

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Le don ne peut exister que si quelque chose m’appartient. Si je n’ai rien, je ne peux rien donner. Donner ne veut donc pas dire se démunir, mais au contraire, acquérir, recevoir, échanger et transformer. Jésus enseigne : « Donnez, et vous recevrez ». Il parle ici d’énergie. Et l’énergie prend toutes sortes de formes. Elle se transforme sans cesse et ne se stocke pas. Ce sont les lois universelles de la physique. L’énergie circule. La propriété est donc une illusion créée par l’ego. Je nais nu sans aucune possession et je repartirais de ce monde nu et sans aucune possession. Entre ces deux moments, s’attacher à des choses, croire que je les possède est pure folie. Si c’est le cas, ce sont elles qui me possèdent. A l’inverse, si je comprends que je ne possède rien et que tout ce qui traverse ma vie fait partie du décor utile à mon éveil, je suis comme un enfant qui utilise les jouets éducatifs que la crèche mais à sa disposition et qu’il laissera derrière lui en rentrant à sa maison.

Donner est donc simplement l’acte qui consiste à faire circuler l’énergie. Il ne s’agit pas de me délester de surplus d’énergies stockées, mais d’ouvrir les portes de l’accueil, de l’échange, du partage. J’ouvre les portes de mon cœur, cet organe qui pompe et fait circuler mon sang dans tout mon corps. Il est le symbole de la Vie qui ne peut stagner, qui ne peut se stocker, mais qui ne cesse d’évoluer et de se transformer. Donner doit devenir le moteur de ma Vie.

Jour 8 – La déculpabilisation

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Je vis sur Terre comme un locataire. Je suis arrivé nu et je repartirai nu. Entre ces deux bornes spatio-temporelles, j’amasse des biens mais c’est folie de croire que ces biens m’appartiennent. S’identifier à eux, leur donner un sens, leur donner de l’importance relève d’un processus égotique. Les choses matérielles nécessaires à ma vie viennent à moi pour accomplir ce que j’ai à vivre. Je les ai pris au vestiaire avant d’entrer sur la scène de théâtre de cette vie terrestre, je les rendrais en partant.

Le partage n’est donc pas un acte volontaire de ma part, mais un acte salutaire, un acte lucide. Car le partage c’est tout simplement la Vie. Je dois partager tout ce qui m’entoure. Aller à l’encontre de cette loi universelle, est je le répète de la folie. Une folie dictée par mon ego qui essaye de stocker de l’énergie, ce qui n’est pas physiquement possible. Mon ego qui essaye de ramener à lui des choses, des gens, des actes. Qui souhaite les garder et s’y identifier pour définir les limites de son existence propre. Illusion dérisoire et pitoyable, mais pourtant si réaliste. 

Si je vis détaché de tout, il n’est pas difficile de partager. C’est juste naturel et surtout vital pour le bien de tous.

Jour 9 – L’Unité

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Si j’arrive à ressentir au plus profond de moi un sentiment d’unité, d’interdépendance et d’interaction entre moi et le reste de l’humanité, alors tous les hommes deviennent mes frères. Je me sens alors introduit dans une famille et non dans un combat impitoyable pour obtenir une place que je dois défendre coûte que coûte. Le sort de mon frère me préoccupe donc au même titre que mon propre sort. Je ressens donc mon interdépendance avec tout être vivant.

Jour 10 – L’égalité

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Lorsque Marie, enceinte, est obligée de gagner le désert pour éviter la lapidation. Elle s’assoie auprès d’un dattier qui lui fournira sa nourriture et l’Ange Gabriel fait jaillir une simple source d’eau pure à ses côtés. Telle est la juste compréhension de l’abondance.

Avoir toujours exactement ce qu’il faut, quand il le faut. Avoir toujours en conscience dans l’instant présent que Dieu me donne toujours ce dont j’ai besoin, ni plus, ni moins, est un signe immense de Foi. C’est aussi une grande libération. C’est le vrai sens du mot pauvreté. 

Car être pauvre signifie avoir confiance dans ce principe divin. La pauvreté n’a pas de rapport avec la quantité de choses ou de biens dont nous avons besoin.

Etre pauvre signifie ne rien posséder et être ainsi totalement libre. 

Etre riche signifie avoir conscience de l’abondance, savoir que j’aurais toujours ce dont j’ai besoin au moment où j’en aurais besoin. Et donc ne pas avoir à se préoccuper d’acquérir et encore moins de stocker. Mais se contenter de vivre, et d’être.

Jour 11 – La Patience

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La patience rejoint l’humilité. Si j’ai bien conscience d’être à ma place, d’avoir toujours ce dont j’ai besoin au moment où j’en ai besoin.

Alors je dois simplement laisser les choses s’organiser. Tout est à sa juste place et arrive quand cela doit arriver. Etre patient est donc un signe de foi et de confiance.

Jour 12 – Le Détachement

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Tant que je reste attaché au voile de l’illusion ou « maya », ma conscience se perd et je crée par le mental à l’infini des mondes qui n’existent pas, mais auxquels je finis par croire. En m’attachant à ces mondes illusoires, j’oublie le caractère impermanent de tout ce qui constitue cet univers. Alors, dans ma folie, j’essaye de tout figer. Ce qui est non seulement impossible, mais dangereux émotionnellement. Comprendre que cet attachement aux choses, aux gens et aux situations amène tôt ou tard des flots de souffrances, est un des piliers de l’éveil de conscience. Et comprendre que de ne pas être attachés me permet d’Aimer vraiment, est le pilier de l’ouverture de cœur. 

J’apprends donc progressivement à me détacher de cette illusion en observant le monde réel qui se révèle à moi dans le moment présent. Je me contente d’observer sans juger, sans déformer, sans anticiper. Mon mental n’invente rien, il ne peut que déformer ce qu’il a déjà stocké dans sa mémoire. Il déforme le connu. D’où l’importance que j’apprenne à discerner l’illusion de la réalité. Car ma mémoire a enregistré des informations qui ne reflètent pas La réalité, mais Ma réalité. Cette réalité est empreinte d’émotions qui déforment ce que je perçois.

Jour 13 – L’Acceptation

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Méditation

Dans notre vie, beaucoup d’événements plus ou moins heureux vont survenir. Certains créent de véritables chocs psychologiques ou émotionnels, comme la mort d’un être cher. Nous avons une tendance naturelle à les repousser, à les nier, à les refouler dans l’inconscient, à nous révolter. Ces phases émotionnelles de deuil (chagrin, révolte, colère, désir de vengeance, etc…) doivent être des transitions les plus courtes possibles par rapport à la juste acceptation nécessaire. 

Plus tôt l’acceptation aura lieu, plus tôt les souffrances cesseront. Ce qui est fait est fait, ce qui est arrivé est arrivé. Le nier, pleurer, se lamenter, souffrir, refouler, tout cela ne changera rien à ce qui s’est passé. Accepter instantanément l’événement, dans l’instant présent, est la seule façon saine de vivre l’événement.

Car être pauvre signifie avoir confiance dans ce principe divin. La pauvreté n’a pas de rapport avec la quantité de choses ou de biens dont nous avons besoin.

Il s’agit pour moi d’observer le plus objectivement possible les faits, sans les juger, en me détachant le plus rapidement des émotions qui sont nées de l’événement. Cependant, j’accueille ces émotions car elles ne sont pas là par hasard. Elles font partie intégrante de mon expérience dans cet espace-temps, elles sont utiles à mon éveil. Les ressentir est donc enrichissant pour moi. Mais m’y attacher est dangereux. Toute la difficulté est là. Ressentir, accepter, se détacher.

Jour 14 – La déculpabilisation

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La culpabilité est un mal qui me ronge de l’intérieur, elle crée en moi découragement, désespoir et dévalorisation. La culpabilité détruit mon pouvoir divin de création. Elle détruit tout effort de valorisation et de confiance en moi. Les mondes que je créé par ma culpabilité sont emplis des démons de ma peur qui m’entraînent vers la mort. Pas la mort physique, mais la mort de l’âme qui ne peut plus agir et se trouve paralysée. Il n’y a pas de péché et pas plus que de sainteté pour les hommes. Juste des expériences qu’il faut que je vive et ressente pour évoluer. 

« Je suis venu enlever le péché du monde » dit l’Agneau de Dieu. Jésus exprime la miséricorde Divine. Ceci signifie que dans la réalité, je ne pêche pas mais j’expérimente. L’énergie répond par des conséquences directement liées à mes actes, et c’est donc de cette façon que je dois discerner le chemin à emprunter pour m’éveiller. Introduire de la culpabilité dans ce processus est inutile et surtout dommageable. C’est inutile car je n’ai pas besoin d’elle pour corriger mes actes. C’est dommageable car cela me fait perdre mes forces et mon discernement. La culpabilité fait donc partie de la stratégie diabolique qui consiste à me maintenir en état d’esclavage. Je dois à tout prix retrouver ma Divinité en chassant la culpabilité de ma vie. Accepter mes actes, mes pensées, mes erreurs sans les juger, mais les corriger par mon discernement dès que je les conscientise.